jeudi 31 mars 2011

Marcq en Barœul, Avenue Poincaré

L'avenue Poincaré qui va de la rue Delcenserie au Grand Boulevard possède aussi un beau patrimoine de villas Art Déco.
On peut retenir notamment cette villa à la belle élégance et quelques originalités comme les colonnes encadrant l'entrée et surtout la fenêtre octogonale du second étage. On remarquera la belle qualité des modénatures. Elle est due au talent de l'architecte Emile Desmettre qui a beaucoup travaillé dans la Métropole au cours des années 30.
Des villas de style et d'architecture très variés sont souvent mitoyennes comme ici, où une villa d'inspiration Arts and Crafts s'adosse à une maison typiquement Art Déco lilloise.
On peut aussi trouver ici et là d'amusants motifs décoratifs, comme ce macaron grotesque au dessus d'une porte d'entrée.

mercredi 30 mars 2011

Marcq en Barœul, rue de l'abbé Lemire

La rue de l'abbé Lemire joint la rue de l'Egalité à l'avenue Poincaré. C'est une des rues les plus charmantes de Marcq, bordée de maisons à l'architecture très variée, où, cependant l'Art Déco domine.
En partant de la rue de l'Egalite, on trouve tout de suite une étonnante maison avec toit en terrasse. Les oriels sont posés sur une sorte de pergola en béton soutenue par trois épaisses colonnes, que l'on retrouve entre les oriels.

Un peu plus loin, on peut admirer une maison de style gothique flamand datant de 1932. Elle fait penser aux reconstructions de la ville d'Ypres voisine. C'est en tout cas un pastiche étonnant et incongru dans cette rue.
Tout au long de la rue, on pourra admirer de superbes vitraux qui ont été, en grande partie, conservés.

Un peu plus loin, une belle villa d'inspiration balnéaire montre son pignon pointu. On peut remarquer la belle qualité des balustres de béton, version modernisée du balustre classique.
Un peu plus loin, deux maisons sont signées de l'architecte Lepierre. Elles reprennent le modèle classique de la maison semi-bourgeoise en utilisant le vocabulaire Art Déco.

A l'angle avec la rue St-Christophe, on peut admirer une villa de style typiquement Arts and Crafts. L'influence anglaise est indéniable, notamment peut-être celle de Luytens. Je n'ai malheureusement pas trouvé le nom de l'architecte.
Les villas suivantes montrent des façades très équilibrées. La première frappe par sa sobriété et l'élégance de l'oriel. La seconde s'accorde un peu plus de fantaisie au niveau du pignon arrondi.

Juste à côté, on peut voir deux belles maisons jumelles qui mêlent style balnéaire et Arts and Crafts.
La rue s'achève sur un belle maison, la villa "Les Ondes", qui interprète librement le vocabulaire de la villa de bord de mer. Le pignon, avec sa fenêtre légèrement mitrée est particulièrement réussi.

mardi 29 mars 2011

Marcq en Barœul, rue du docteur Bouret

La rue du docteur Bouret va de la rue Jules Delcenserie à la place Général Leclerc. Elle est riche en maisons Art Déco.
En partant de la rue Jules Delcenserie, la première maison remarquable est due à l'architecte Chantegrie. Elle mêle des éléments Art déco (oriels en maçonnerie) à des éléments Arts and Crafts, comme le pignon de façade, particulièrement élégant avec sa forte pente.
Un peu plus bas, de l'autre côté de la rue, on remarque deux belles maisons dont le travail sur la brique est particulièrement soignée. La première semble influencée par Hankar avec sa grande baie en plein cintre, alors que la seconde opte pour un modernisme très modéré

A quelques pas, en face, on remarque une maison signée Delequeuche qui frappe par son style moderniste. Les fenêtres en bandeau et la lourde colonne de béton qui marque la loggia d'accès  à la porte sont des points forts, tout comme la corniche, seul décor visible sur la façade.
Non loin, on remarquera, un belle tête décorative en béton moulé, certainement une "Flora" avec sa couronne de fleurs, typiquement Art Déco, ornant une façade.
Faisant l'angle avec la place Général Leclerc, on pourra s'arrêter devant le pan coupé d'une maison à l'ornementation particulièrement réussie avec ses pilastres en maçonnerie aux chapiteaux décorés de pommes de pin et le travail de la brique qui dégage un oculus hexagonal allongé. 

lundi 28 mars 2011

Marcq en Barœul, rue Jules Delcenserie

Cette rue part de la passerelle du chemin de fer et du tramway et s'achève au niveau de la rue de l'Egalité. En partant de la passerelle, on traverse d'abord une zone construite récemment. Auparavant, cette zone était le lieu de villas campagnardes dont il reste quelques exemple.
Une petite villa est caractéristique par son style de villa normande influencé par le mouvement Arts and Crafts.
La partie la plus riche de la rue se trouve après la traversée du boulevard Clémenceau. Quelques belles maisons Art Déco sont situées quelques mètres après le croisement.
Un peu plus loin, on peut voir un petit château de la fin du XIXème siècle, malheureusement caché par une haie épaisse, typique des maisons de villégiatures des riches bourgeois.
La pièce maîtresse est la miaons "Chêne-houx" construite par Paul Duprez en 1933. Cette maison présente un plan complexe qui fait songer aux maisons Art Nouveau, mais une décoration typiquement Art Déco. Ces hésitations lui donne une originalité renforcée par le côté balnéaire de l'ouvrage.


Dans le même groupe de maisons, on remarque d'autres villas de qualité construites à la même époque.

La Madeleine, rue de Turenne

La rue de Turenne commence au niveau de la rue Charles de Gaulle et s'achève au niveau de la rue Pasteur. C'est, dans ce quartier, une rue très intéressante par trois maisons assez extraordinaires.
En premier lieu, il s'agit d'un oriel en bois, datant sans doute des années 1880, de style éclectique qui possède un des plus beau vitrail de cette époque, visible dans la Métropole.
Quelques mètres plus loin, sur le trottoir d'en face, on s'arrêtera devant deux maisons voisines qui constituent un ensemble unique.
La première est datée sur la façade 1899. Il faut remarquer les médaillons semi-circulaires de stuc sculptés et la forme tout à fait originale du pignon qui reprend cette même forme hémicirculaire.
Tout à côté, une maison incroyable, avec son immense loggia de bois ornée d'une grande baie possédant un vitrail typiquement Art Nouveau représentant des arabesques florales. Il est difficile de caractériser le style de ce bâtiment à nul autre pareil.

La Madeleine, rue Jean Mermoz

La rue Jean Mermoz est la continuation de la rue de L'Ermitage. Elle se termine au niveau de la rue de Turenne. Quelques maisons retiennent l'attention.
A l'angle de la rue de l'Ermitage et de la rue de la Concorde, on peut voir une maison de deux étages. Une fenêtre à vitraux peut retenir l'attention car elle est caractéristique des années 30.
En remontant la rue Mermoz, on remarque un groupe de villas mitoyennes, datant sans doute des années 20, dont une retient l'attention par le beau travail de brique qu'elle présente.
En face, on peut voir un bel immeuble dont la décoration en bas relief est particulièrement caractéristique de l'Art Déco, avec ses fruits et ses feuilles stylisés.
A l'angle de la rue Mermoz et de la rue de Turenne, on arrive à un immeuble de deux étages, de la même époque, dont les facades montrent des ondulations particulièrement élégantes, version moderne des oriels. C'est un exemple assez rare sur la Métropole.

dimanche 27 mars 2011

La Madeleine, rue Desaix

La rue Desaix unit la rue Jean Mermoz à la rue Général de Gaulle. Elle est remarquable par trois maisons (dont deux jumelles), sans doute construites par le même architecte, dont les grilles et les marquises sont des réussites remarquables.

La Madeleine, rue de Guillebon

La petite rue de Guillebon joint la rue Général de Gaulle à la rue Mermoz. Elle présente trois maisons jumelles construites par Gabriel Pagnerre. La fenêtre de toit est particulièrement réussie dans celle du milieu.

La Madeleine, avenue Bernadette

L'avenue Bernadette est une petite voie qui fait un coude de façon à joindre la rue Pasteur à la rue St-Pierre. Hormis un groupe d'immeubles qui en gâche l'unité, cette rue est bordée de villas Art Déco dont certaines sont remarquables.
La première est d'un style classique sobre avec ses corniches qui marque chaque étage. L'alternance des fenêtres et des baies par demi-étage donne une grande élégance au bâtiment.
En face, on remarque une jolie maison avec un oriel courant sur les deux étages. Le vitrail ornant l'œil-de-bœuf est caractéristique de l'Art Déco.

La maison voisine est particulièrement réussi, notamment au niveau du pignon semi-circulaire. De magnifiques grilles séparent le jardinet de la rue.
Un peu plus bas, deux villas jumelles possèdent des bow-windows assez originaux, surmontés d'un garde-corps à la forme inhabituelle.
La villa Jeanne est surtout intéressante par sa porte. L'inscription présente une graphie bien caractéristique des années 20-30.

Dans la seconde partie de l'avenue Bernadette, les maisons sont moins bien entretenues. J'ai retenu cette première villa pour son double balcon formant pergola.
Une dernière villa est due à Ferdinand Hennequin. Elle est d'un belle élégance. La forme du pignon est particulièrement remarquable, comme celle de la lucarne de toit. On peut regretter l'état actuel de cette maison.