dimanche 12 juin 2011

Ronchin, rue des Fleurs

Non loin des Villas Lebrun, il existe un quartier dont la majorité des maisons ont été édifiées entre 1900 et 1930.
Depuis l'avenue Jean Jaurès, la rue des Fleurs commence par un maison Art Nouveau à décor de briques polychromes, dont le pignon est très curieux puisqu'il est couronné par une espèce de toit qui évoque une pagode chinoise.

Sa voisine est une maison comprenant une aile en léger retour. On remarquera la variété des ouvertures, baie en plein cintre, triple baie.
De l'autre côté, on a une belle succession de maisons Art Nouveau aux décors variés.

Parmi ce bel ensemble, on peut en remarquer une qui présente une frise de paons en carreaux de céramique sur l'appui de la baie du premier étage.

Un peu plus loin, cette maison peinte en blanc et bleu prend un caractère méditerranéen, presque oriental qui tranche avec le reste de la rue.
une autre maison peinte en blanc, s'oppose à sa jumelle, restée en briques naturelles.
la maison suivante est un superbe exemple d'Art Nouveau néo-flamand, d'une grande élégance et d'une grande sobriété. On admirera la forme de l'encadrement de la porte avec les deux lucarnes. On peut regretter que la porte actuelle ne soit pas mieux en rapport avec le style.

Certaines villas sont ornées de sgraffites fleuris.
La plus belle maison de la rue est incontestablement la maison suivante, qui doit dater des années 20 et dont l'oriel qui forme une vague est particulièrement élégant. L'ensemble rappelle certaines créations du Jugendstil. On remarquera les délicats vitraux de l'oriel.


samedi 11 juin 2011

Ronchin, Avenue Jean Jaurès et rue Lesage Senault

L'avenue Jean Jaurès est la continuation de la rue du Faubourg de Douai. Elle est bordée sur le côté gauche, en venant de Lille par une des constructions les plus étonnantes de la Métropole, les Villas Lebrun. Appelées encore "les maisons du fou", elles ont été bâties en 1906

Chacune présente une façade différente. l'étonnant système de construction permet à chaque villa d'avoir une entrée séparée de la maison voisine et sans vis à vis.



Je n'ai malheureusement trouvé aucune information sur l'origine et l'architecte de cet étonnant ensemble qui mériterait d'être mieux connu.
En face de ce groupe une petite maison possède quelques jolis sgraffites.


Tout le quartier a été construit à la même époque et est riche en maisons intéressantes. On peut retenir une maison construite par l'architecte Leperre, rue Lesage Senault.



samedi 4 juin 2011

Lille centre, boulevard Jean-Baptiste Lebas

Le boulevard Jean-Baptiste est bordé sur un côté par une magnifique suite de d'hôtels particuliers au décors somptueux. 
En partant de la ru Gosselet, on trouve d'abord une maison néo-baroque, construit comme une château de plaisir du XVIIIème.
Un peu plus bas, on découvre d'abord un hôtel particulier anciennement occupé par un restaurant thaïlandais. Ce bâtiment est remarquable par ses trois étages de baies et son oriel qui court sur toute la hauteur du bâtiment.
L'œil de bœuf situé au dessus de la porte est entouré d'une opulente décoration.
Les différentes fenêtres de la baie du troisième étage sont séparées par des cariatides très élégantes. Au dessus, une mosaïque florale éclaire l'ensemble.

La maison voisine est due à Léonce Hainez. On retrouve ici, les atlantes du Théâtre Sébastopol, qui soutiennent l'oriel alors que le reste de la maison est essentiellement néo-famande avec son pignon à redans caractéristique.

Par la baie du rez-de-chaussée, on peut voir la verrière de style Art Déco située dans la maison.
Juste à l'entrée de la rue Malus, on peut  voir un étonnant petit pavillon de style néo-gothique. On admirera les faux machicoulis en ogive et surtout le pinacle qui surmonte la grande fenêtre. On peut supposer qu'il s'agit du pavillon du gardien d'une ancienne grande propriété depuis longtemps disparue.

Le boulevard Jean Baptiste Lebas est ensuite bordé par un rang d'hôtels en brique de style néo-flamand.
Certains sont d'une très belle qualité de construction. On pourra admirer notamment les belles mosaïques situées sous l'oriel de ce bâtiment.

On pourra aussi admirer la belle grille et les vitraux qui ornent l'imposte d'une des portes d'entrée de ces maisons ainsi que les détails de la décoration sculptée.

L'immeuble qui marque l'angle avec la rue Jean Bart est beaucoup plus haut que les autres. Il frappe aussi par l'exubérance de sa décoration inspirée par la Renaissance française.
La porte est particulièrement impressionnante. L'œil de bœuf est surmonté par un dragon portant un écusson, comme on en trouvait dans les châteaux. 

L'angle de l'immeuble est ornée d'une niche décorée en style flamboyant qui devait accueillir une statue. on a encore ici une référence à la première Renaissance française.



jeudi 2 juin 2011

Lille centre, rue Brûle Maison

La rue Brûle Maison est surtout intéressante entre la rue d'Artois et le boulevard Jean Baptiste Lebas.
Plusieurs maisons ont été construite dans un style néo-gothique. 
La première reprend aussi de nombreux éléments flamands. Ce sont les meneaux en maçonnerie qui installent essentiellement le caractère gothique de l'ensemble.
Le caractère néo-gothique des deux voisines est beaucoup plus affirmé. La première est une réunion de tous les éléments comme le couronnement des lucarnes, la balustrade le long du toit ou les arcs situés au dessus des fenêtres.
L'immense baie en ogive installée dans un pignon à redans surmontant un oriel donne à la troisième maison un caractère plus hybride. Elle ne manque cependant pas d'élan.
Le reste de la rue est plantée d'arbres plus drus qui empêchent une bonne vision. On peu cependant retenir une belle maison néo-classique aux lucarnes décorées formant de petits pavillons.
En face de cet immeuble, un hôtel particulier construit dans le style néo-renaissance avec une belle lucarne surmontée d'un arc ogival.

Au bout de la rue, on trouve des édifices construits dans un style néo-rococo très caractéristique de la période 1900. On peut voir ici, un exemple de la décoration très chargée de ces anciens hôtels particuliers.