La rue Patou fait la jonction entre la Boulevard de la Liberté et le Square Rameau. C'est une rue tranquille aux maisons à l'architecture sagement bourgeoise dantant des années 1870-1900. Une maison retient, cependant, l'attention. Il s'agit de la maison de l'architecte Albert Baert (1863-1951), qui a été édifiée vers 1910).
L'architecture en est d'un élégant éclectisme, presque néo-classique. On ne voit aucune trace d'Art Nouveau dans cette édifice. En revanche, la décoration en grès ou lave émaillé est d'une incroyable richesse.
Sous les deux frontons arrondis on peut voir des représentations symboliques des techniques (chimie, industrie, géographie, géométrie, etc...) et des beaux-arts (peinture, sculpture, sculpture, musique, architecture).
Entre les fenêtres du premier étage, sont disposés deux cartouches ornés d'un portait de femme de profil sur lave émaillé. On peut supposer qu'il s'agit d'une représentation du Jour et de la Nuit.
Les riches ornements qui occupent l'interieur des frontons triangulaires sont des rinceaux végétaux qui reprennent le décor du rez-de chaussée.
La porte, très néo-classique, présente une double imposte décorée de beaux vitraux.
La tranquille rue Desmazières longe le Jardin Vauban. De beaux hôtels particuliers ajoutent à son charme.
Le premier est assez surprenant car il possède une loggia en brique rouge et pierre qui surmonte deux étages en briques crèmes. Le soubassement est édifié en opus incertum. Il est du à Emile Vandenbergh en 1891.
La maison suivante est un somptueux hôtel néo-baroque construit par Armand Lemay en 1910. Entre les fenêtres du premier étage, on peut admirer un cartouche en forme de trophée qui mêle une allégorie de la musique à une jetée de fleurs et de fruits. Seules les menuiseries des fenêtres évoquent l'Art Nouveau.
A son côté, l'Hôtel Castiaux (1886), a été édifié sur des plans d'Emile Vandenbergh. L'utilisation systématique de la fenêtre en plein cintre lui donne un aspect exotique. On remarquera la beauté des ferronneries (baie du rez-de-chaussée) et de la décoration sculptée. La terrasse du toit est occupée par un atelier d'artiste. L'exubérance du bâtiment et sa liberté de conception annonce l'Art Nouveau.
La maison suivante est un somptueux hôtel néo-baroque construit par Armand Lemay en 1910. Entre les fenêtres du premier étage, on peut admirer un cartouche en forme de trophée qui mêle une allégorie de la musique à une jetée de fleurs et de fruits. Seules les menuiseries des fenêtres évoquent l'Art Nouveau.
A son côté, l'Hôtel Castiaux (1886), a été édifié sur des plans d'Emile Vandenbergh. L'utilisation systématique de la fenêtre en plein cintre lui donne un aspect exotique. On remarquera la beauté des ferronneries (baie du rez-de-chaussée) et de la décoration sculptée. La terrasse du toit est occupée par un atelier d'artiste. L'exubérance du bâtiment et sa liberté de conception annonce l'Art Nouveau.
A l'angle de la rue Desmazières et de la rue de Solferino, s'élève un hôtel particulier de style néogothique très influencé par l'architecture Revival anglaise. On admirera la belle porte en ogive ornée d'iris jaunes et bleus, mais aussi la grande baie toujours en ogive décoré d'un oriel en bois qui donne sur la rue de Solferino. On peut la dater autour de 1880-1890.
En arrivant de la rue Desmazières, on peut admirer les grandes verrrières qui décorent les façades sur jardin, des maisons de la rue de Solferino.
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